Ecouter son corps

Je partage avec vous cette interview de François Roustang, lue dans Elle du 4 sept 2015.

Philosophe et psychanalyste atypique François Roustang nous rappelle que le corps est la clé d’un rapport au monde apaisé. « Le corps est indissociable de l’âme », ensemble ils constituent la singularité de l’individu. « Toute notre culture a clivé le corps d’un côté, l’âme de l’autre ». « Nous disons beaucoup de choses avec notre corps, avec notre manière d’être, notre présence. »  » Je crois qu’il y a une mémoire du corps très spécifique car il a intégré tout notre passé et notre manière d’être au monde. » « Etre proche de notre corps nous ramène au présent vivant », sans se plaindre du passé ni craindre pour l’avenir.

Si on intellectualise trop les choses, on risque de se couper de la réalité et de son corps. Se distraire avec des amis, prendre soin de son corps, faire du sport sont des activités bénéfiques mais on retrouvera ses soucis en rentrant. D’où la nécessité de prendre le temps d’observer la situation avec objectivité. Relativiser en considérant » l’ampleur de sa douleur au milieu de l’entièreté de notre existence, et la transformer ainsi de l’intérieur. L’adhésion pleine et entière à tout ce qui s’impose à nous, c’est la clé du changement. »

« Nous pensons que le plus important c’est la volonté » et cela complique notre rapport au monde. Le plus important n’est pas de penser avec son corps, c’est que nous faisons toujours, mais plutôt « laisser son corps penser ».

En cette rentrée 2015 laissez-vous guider par cette pensée sophrologique !

à lire de François Roustang : « Jamais contre, d’abord » ; « La fin de la plainte » ; « Savoir attendre, pour que la vie change » ; « Il suffit d’un geste« 

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